L’incroyable vidéo du lancement de la fusée Falcon 9 de Space X

Hier dimanche 7 octobre à 19h21 heure locale (Los Angeles), Space X a lancé puis fait atterrir sa fusée Falcon 9, lancée depuis la Vandenberg Air Force base de Californie. Au-delà d’un simple lancement d’essai, c’était aussi l’occasion de mettre en orbite le satellite argentin Saocom-1A d’observation de la Terre, mission qu’elle a réalisée avec succès.

Elon Musk a posté une très belle photo du lancement sur Twitter :

Mais c’est Emeric’s Timelapse qui peut se targuer d’avoir réussi un très beau timelapse du lancement de la Falcon 9 :

 

Focus #1 : Découvrez les plus belles photos en lisse pour l’Astronomy Photographer of the Year 2018

Comme chaque année depuis 2009, l’Observatoire Royal de Greenwich remet le prix de l’Astronomy Photographer of the Year, littéralement le « Photographe Astronomie de l’Année ».

Le concours est réparti en plusieurs catégories :

  • Aurores (Boréales et Australes)
  • Galaxies
  • Notre Lune
  • Notre Soleil
  • Peuples et Espace
  • Planètes, comètes et astéroïdes
  • Paysage étoilé (Skyscapes)
  • Étoiles et Nébuleuses
  • Prix Spécial Sir Patrick Moore pour les nouveaux-venus : prix récompensant le meilleur photographe pratiquant l’astro-photographie depuis moins d’un an et n’ayant jamais participé au concours auparavant
  • Prix Spécial « Robotic Scope » : photographies prises avec un télescope robotisé télécommandé accessible au public
  • Prix des Jeunes : pour les participants âgés de 15 ans ou moins.

Les vainqueurs de l’édition 2018 seront connus au mois d’octobre et le grand gagnant rentrera à la maison avec un chèque de 10.000£. En attendant, jetons un oeil sur une sélection des photographies sélectionnées par le jury.

Jake Mosher - Holding Due North
© Jake Mosher – Holding Due North
Lukasz Sujka - AR 2665 and Quiescent Prominence.jpg
© Lukasz Sujka – AR 2665 & Quiescent Prominence
Michael Zav'yalov - Aurora Borealis on the coast of the Barents sea
© Michael Zav’yalov – Aurora Borealis on the coast of the Barents sea
Miguel Angel García Borrella et Lluis Romero Ventura - Mosaic of the Great Orion & Running Man Nebula
© Miguel Angel García Borrella et Lluis Romero Ventura – Mosaic of the Great Orion & Running Man Nebula
Peter Ward - Earth Shine.jpg
© Peter Ward – Earth Shine
Tianyuan Xiao - Thunderstorm under milky way
© Tianyuan Xiao – Thunderstorm under the milky way
Jez Hughes - Garding the Galaxy
© Jez Hughes – Guarding the galaxy
Dani Caxete - ISS sunspots
© Dani Caxete – ISS sunspots
Paul Wilson - Empyreal
© Paul Wilson – Empyreal

Vivement le 23 octobre pour l’annonce des vainqueurs. Pour patienter, vous pouvez aller jeter un oeil sur le site officiel avec toutes les informations concernant la compétition et si vous voulez vous inscrire pour l’édition 2019 (candidatures non encore ouvertes).

Et vous, quelle est votre favorite parmi les photos de l’article ?

 

La Sélec’ #2 : Les Calanques de Marseille

Pour le deuxième timelapse de La Sélec’, on continue avec celui de Ben Art, publié sur la page Facebook du groupe Le Monde du Timelapse.

Ben Art nous partage une superbe vidéo timelapse des Calanques de Marseille de jour et de nuit comme vous ne les avez jamais vu avant.

 

les calanques

Ben Art explique avoir tourné ces timelapses dans les Calanques de Marseille à La Ciotat avec l’aide d’un Canon 5D Mark III et d’un Canon EF 16-35 f2.8.

« J’ai fait les séquences en 2016, de janvier à juin puis un peu en septembre/octobre! » ajoute-t-il. « Je m’étais lancé dans le timelapse car j’en voyais qui me plaisaient mais la partie montage me paraissait totalement étranger et là en aout j’ai pris le temps de regarder pour pas laisser dormir ces timelapses! »

 


Vous pouvez le suivre sur Facebook pour voir plus de son travail.

 

 

Canon annonce les téléobjectifs professionnels les plus légers du monde

Avec les téléobjectifs répondant aux doux noms de EF 400 mm f/2,8L IS III USM et de EF 600 mm f/4L IS III USM ; Canon compte bien encore un peu plus révolutionner le monde de la photographie professionnelle. L’entreprise japonaise vise bien là les adeptes de photographie sportive ou de faune sauvage. Équipé d’un stabilisateur d’images « 5 stops » (c’est-à-dire que le stabilisateur peut faire gagner jusqu’à 5 stops), ces deux adaptateurs vont être redoutables en utilisation à main levée grâce aux capacités de réduction du risque de flou de bougé. Combiné à une conception favorisant le transport, on a là une belle perle entre les mains.

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe nouvel EF 400 mm f/2,8L IS III USM de chez Canon.

Le 400 mm (voir image ci-dessus) gagne près d’un kilogramme en moins par rapport à sa version précédente. La nouvelle version pèse seulement 2840 g, contre 3850 pour l’ancien modèle. Le 600 mm quant à lui s’allège d’environ 900 g pour passer à 3050 g contre 3920 g pour son prédécesseur.

Ça ne s’arrête pas là ! Ces deux modèles disposent d’une isolation thermique afin d’être utilisables par toute température. Ils bénéficient également d’une protection à la poussière et à l’humidité grâce à des joints d’étanchéité et d’un traitement à la fluorine appliqué sur la lentille frontale. Ce traitement permet de faciliter le nettoyage de la lentille ainsi que d’éliminer virtuellement l’aberration chromatique.

Étant adaptés à la photographie de faune sauvage, la mise au point est bien évidemment très performante sur les sujets mobiles rapides et silencieuse.

Voici une vidéo publiée par Canon qui montre ce qu’il est possible de réaliser avec ces nouveaux téléobjectifs :

Accéder à la fiche technique Canon du 400 mm.

Accéder à la fiche technique Canon du 600 mm.

Comment se les procurer ?

Les deux téléobjectifs sont disponibles sur les sites de la FNAC et de Canon :

La Sélec’ #1 : Un timelapse « sur le fil »

Pour le premier timelapse de La Sélec’, on commence en beauté avec celui de Jean-Philippe Kornmann, publié sur la page Facebook du groupe Le Monde du Timelapse.

Tourné depuis le hameau des Pèlerins dans la vallée de Chamonix, on y voit la lune escalader l’aiguille du midi. Pour nous rapporter ces belles images, Jean-Philippe Kornmann s’est équipé de la monture « Sky Adventure Mini » afin d’effectuer le suivi de la lune durant sa progression, ainsi que du D610 de chez Nikon. 1438 clichés ont été nécessaires pour la réalisation de ce timelapse.

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monture Sky Adventure Mini


Je vous conseille vivement d’aller voir son profil Vimeo, surtout pour ceux qui aiment les astro-timelapses.

Ses profils Vimeo et Flickr en cliquant ci-dessous

vimeo

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La pluie de météorites de Perseid depuis un cockpit

Voici un timelapse plutôt original de la fameuse pluie de météorites de Perseid qui survient chaque année aux alentours du 12 et 13 août.

Dans cette vidéo de 1min30, on peut voir les météorites depuis le cockpit d’un avion en plein vol.

L’auteur, AvTur Cruising, explique avoir tourné plus de 2000 photos avec un Canon 6D et un Samyang 14 mm f1.4 à ISO 10000 et une vitesse de 2 secondes. Un point de vue pour le moins original !

Are you the owner of this content and would like this video taken down from our blog ? Please contact us !

« J’ai envie de donner aux gens le désir de voyager »

« Home », c’est le nom du documentaire de sept minutes réalisé par Emeric Le Bars dans le cadre du Timelapse Film Festival 2018, dont la finale se tenait à Joshua Tree le 4 août dernier.

Ce documentaire retrace le parcours du photographe de 27 ans, depuis ses débuts dans l’univers du timelapse jusqu’à aujourd’hui, en passant par son arrivée aux États-Unis, ses difficultés, ses doutes, ses rêves.

Pour rappel, Emeric Le Bars est arrivé aux États-Unis en 2013 à seulement 21 ans, seul. Son premier poste là-bas était un stage en tant que monteur vidéo pour une web-tv locale. Il y est resté deux ans et ça a été très important pour la suite, ce fut son moyen de mettre un premier pied aux États-Unis et d’y travailler.

Après ces deux années, il a estimé que c’était pour lui le moment de voler de ses propres ailes, c’est là que le timelapse est intervenu. Il avait déjà fait quelques timelapses en France, qui avaient plutôt bien marché d’ailleurs.

Voici le tout premier qui date de 2011 :

Et le deuxième qu’il a réalisé un an plus tard, dans le cadre du marché de Noël d’Angers 2012 (on sent déjà une nette amélioration) :

Et tant qu’à faire, voici un troisième qu’il a réalisé pendant un stage à la mairie d’Angers en 2012 :

Pendant plusieurs mois, alors qu’il a repris tout juste la création de timelapse, il n’a pas les moyens de se payer un loyer et dort chez des amis qui l’héberge.

Au fil du temps il s’améliore de plus en plus, autant dans sa maîtrise que dans le matériel. Il passe de longs mois compliqués mais commence à devenir enfin indépendant.

Vivre de sa passion demande beaucoup de sacrifices. Partir jeune, loin de son pays et de sa famille, à seulement 21 ans n’est jamais facile mais il a pu réussir quelque chose qu’il n’aurait pas pu faire sinon. Ce documentaire exprime bien tout ça et retrace les différentes étapes par lesquelles il est passé durant ces cinq dernières années.

Vous pouvez retrouver ses articles en cliquant ici.

Créer des vidéos TimeSlices avec Premiere Pro en 5 min !

On connais bien les « timeslices », ces photos qui montrent plusieurs calques d’un timelapse jour-nuit ou nuit-jour en une seule image.

Los Angeles From Day to Night (Slices of Time)

Et si on changeait cette photo en une vidéo ?

Après des mois à en faire sur After Effects, ce qui me prenait énormément de temps avec les masques, je me suis dit qu’il devait y avoir un moyen plus simple de créer un timeslice en vidéo.

Et je me suis souvenu que Premiere Pro propose l’outil « Rogner » qui permet de rogner les clips de n’importe quel côté. Donc en créant plusieurs calques sur le logiciel, il serait possible de créer un timeslice en quelques minutes !

J’ai essayé et voici le premier résultat que j’ai obtenu.

Ayant pas mal de retours positifs, j’ai continué à en créer avec de meilleurs timelapses Holy Grail qui contiennent plus de couleurs.

DTLA

San-Diego-TS

San-Francisco

L’effet créé est vraiment intéressant. Il suffit de choisir un intervalle entre chaque calque qui permet de montrer un maximum de la transition jour-nuit sur une image. En général, pour un timelapse de 30 secondes, un intervalle de 25 images à 1 ou 1 seconde et demi donne de beaux résultats.

Regardez le tutoriel ci-dessous pour apprendre :

Créer des LUTs (Look-Up Table) avec Lightroom.

En général, lorsque je réalise des timelapses, j’ai l’habitude d’y appliquer un traitement quasi définitif. Cependant, ça me complique la tâche à l’étalonnage si je fais un montage de plusieurs clips avec des vidéos issues de différentes prises de vue. J’ai trouvé depuis peu une manière de procéder qui me fait gagner du temps. Je garde mes timelapses assez neutres et  je traite tout mon montage, dans Premiere, avec une LUT créée directement depuis Lightroom. Comme ça je n’ai plus qu’à réajuster quelques détails entre chaque clip pour avoir un bon étalonnage.

Utilisant Lightroom depuis plusieurs années, j’ai accumulé pas mal de presets que je crée lors de mes développements et je les réutilise souvent pour les suivants afin de gagner du temps. Cela me sert de base que je peux peaufiner en fonction du résultat souhaité. Maintenant, je peux faire la même chose avec mes montages vidéo dans Premiere et je vais vous expliquer comment y parvenir.

Tout d’abord il faut télécharger le logiciel IWLTBAP qui est gratuit, mais payant si vous souhaitez supporter les développeurs.

screenSite

Entrez votre email pour accéder au lien de téléchargement.

Ensuite on ouvre Lightroom et on va dans le module de développement. On va réaliser notre développement quasi final sur la première image de notre timelapse, avant même de passer par LRTimelapse pour développer toute notre séquence. Il faut par contre bien faire attention à ne pas utiliser tous les curseurs car ils ne sont pas tous compatibles avec les LUTs. Je vais vous montrer par étape comment procéder.

réglagesdebase

Voici le panneau « Réglages de base ».

Dans le panneau « Réglages de base » on peut modifier la Balance des blancs, l’exposition, le contraste, les hautes et basses lumières, les blancs, les noirs, la vibrance et la saturation, mais surtout pas la clarté, il faut la laisser à zéro.

courbes

On peut modifier la courbe des tonalités.

TSL

Également le panneau TSL.

virage

Puis celui du virage partiel.

Ensuite il faut décocher les panneaux « Détail », « Corrections de l’objectif », « Transformation » et « Effet ».

détail

effet

transformation

correction

Voilà, à présent nous avons un preset qui est compatible avec une LUT, nous allons tout d’abord le sauvegarder afin de gagner du temps pour les prochaines à réaliser.

preset

Pour sauvegarder un preset, allez dans « Développement » et « Nouveau paramètre prédéfini ».

Maintenant nous allons convertir notre preset Lightroom en une LUT qui sera compatible sur tous les logiciels de montage vidéo acceptant le format « .cube « .

Pour ça on ouvre le logiciel précédemment téléchargé IWLTBAP LUT Generator. Cliquez sur le point d’interrogation en haut à droite et choisissez « 3D LUT 64 ».

LUT64

Cliquez sur le point d’interrogation et la fenêtre des préférences s’ouvre.

Ensuite vous devez générer une image, en cliquant sur « Generate a HALD », c’est une image au format .png sur laquelle on va appliquer notre preset.

hald

Cliquez sur ce bouton, sauvegardez cette image et importez la dans Lightroom.

presetLUT

Appliquez le preset précédemment créé sur cette image.

Une fois le preset appliqué, vous pouvez exporter cette image en .jpeg sRVB et sans redimensionnement, ni ajout de netteté.

exportLUT

Exportez l’image en JPEG sRVB.

Maintenant nous pouvons convertir cette image .JPEG au format .CUBE, retournez dans IWLTBAP LUT Generator, cliquez sur « Convert to CUBE » et choisissez l’image.

cube

Cliquez sur le bouton et choisissez votre JPEG, il le convertit automatiquement en .CUBE.

Voilà, nous avons notre LUT au format .CUBE qui est créé et nous pouvons l’importer dans la majorité des logiciels de montage vidéo. Voici un exemple avec Adobe Premiere :

Ouvrez Premiere avec votre séquence ou votre montage et créez un nouveau calque d’effets dans l’onglet projet.

PremiereCalque

Cliquez sur l’onglet Projet à gauche, puis sur l’icône « Nouvel élément » en bas à droite et choisissez « Calque d’effets ».

Glissez ensuite ce calque au-dessus de votre montage et ajoutez-y l’effet « Couleur Lumetri ».

PremiereLumetri

Cliquez sur l’onglet « Effet » en haut, cherchez l’effet « Couleur Lumetri » et glissez-le sur le calque d’effets.

Dans « Couleur Lumetri », ouvrez l’onglet « Créatif » et sélectionnez « Look » et ensuite « Parcourir », puis allez chercher votre LUT => fichier « .CUBE ».

PremiereLook

Cliquez sur le menu déroulant dans « Look » et sélectionnez « Parcourir ».

PremiereLook2

On peut également régler l’intensité de notre LUT.

Voilà, à présent notre LUT peut être appliquée sur tout le montage, on peut même ajuster son intensité et régler encore d’autres paramètres si nécessaire.

Et si vous voulez gagner un peu de temps, vous pouvez placer vos LUTs dans le dossier Adobe adéquat :

Pour Windows : \Program Files\Adobe\Common\LUTs\Creative

Pour Mac : /Library/Application Support/Adobe/Common/LUTs/Creative

De la nourriture en timelapse !

On a souvent l’habitude de voir des timelapses de villes, de la Voie Lactée ou encore de la nature. Mais je suis tombé sur une chaine Youtube qui film de la nourriture en timelapse, souvent plusieurs jours voire plusieurs mois, afin de voir la décomposition en quelques secondes.

La chaine Temponaut Timelapse nous partage donc des timelapses de produits comme du lait, des fruits, des légumes et beaucoup d’autres aliments. C’est presque addictif de regarder ce genre de contenu.

Voici mes favoris :

Timelapse d’un verre de lait

 

Timelapse de deux burgers, un bio (gauche) et un non bio d’un fast-food bien connu.

 

Une orange

 

Un chocolat chaud

 

Des spaghettis

 

Et même un caillou

 

Il y a énormément d’autres vidéos sur sa chaine Youtube que je vous invite à visiter. Et partagez vos favoris avec nous.

 

 

Un timelapse d’une tempête de sable en Arizona

Voici des images extraordinaires tournées par le photographe Jesse Watson d’une tempête de sable dans l’Arizona aux États-Unis.

La saison des « monsoon » est arrivé dans le Sud-Ouest du pays et le 9 Juillet, Jesse a conduit plus de 320 kilomètres dans le désert pour capturer plus de 800 images de ce qu’il appelle « le plus gros Haboob qu’il n’ai jamais vu ! »

Les différents timelapses ont été pris depuis les villes de Tacna, Welton et Yuma dans l’Arizona.

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Il explique qu’il était en train de cuisiner avec sa copine quand il a décidé de sauter dans sa voiture pour aller tourner des timelapses du monstrueux Haboob.

Pour chaque timelapse, il attendait que le sable le touche avant de s’emparer de ses caméras et trépieds et de conduire rapidement à l’exterieur de la tempête pour pouvoir tourner plus de timelapses.

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Toutes les images et vidéos sont la propriété de Jesse Watson. Vous pouvez le suivre sur Youtube et Instagram.

Source Jesse Watson Youtube et PetaPixel

Des milliers de feux d’artifice à Los Angeles

Chaque année, des milliers de feux d’artifices illégaux envahissent le ciel de Los Angeles.

En plus de ça, viennent s’ajouter les feux d’artifice professionnels qui sont plus gros et vont plus haut que les autres.

Los Angeles offre des spots en hauteur dans les montagnes alentours qui permettent d’avoir une vue sur le spectacle. Un bon moyen de voir tous les feux d’artifice en même temps !

Un endroit très populaire, le fameux Mount Wilson, offre une vue sur la ville entière dont Downtown Los Angeles. Voici quelques timelapses tournés par des photographes.

Ce qui est assez marrant au final, c’est de voir la différence dans les créations des artistes qui se trouvaient exactement au même endroit.

Une vidéo incroyable du Japon tournée… en 8K !

Ce n’est pas un timelapse mais cette vidéo vaut le détour. Réalisée en collaboration avec Nakanihon Air Service, une compagnie d’aviation générale, cette vidéo est une vraie publicité pour le pays du Soleil Levant.

Celle-ci nous emmène à Tokyo, Hokkaido, Hakodate, Toyokawa, Yakushima et Shizuoka. De quoi profiter des paysages urbains et ruraux du pays.

Du très beau matériel.

Cette vidéo a été tournée à la caméra Red Weapon 8K et au DJI Ronin 2, de quoi faire de (très) beaux plans.

redweaponCaméra Red Weapon 8K.

djironin2Stabilisateur DJI Ronin 2.

Croissant de Lune et Pic du Midi

Une superbe vidéo postée par Echos du Ciel – JF Graffand Photographies sur Facebook.

On peut y voir un croissant de Lune passé derrière le Pic du Midi en timelapse. Quelles belles images !

« Timelapse du croissant de lune passant derrière le Pic du Midi de Bigorre, le 17 avril dernier, depuis les environs de la Hourquette d’Ancizan… Distance du Pic : 14 km, distance de la Lune : 362 000 km »

Syrp Genie II aura un peu de retard

La compagnie Syrp vient d’annoncer que les livraisons pour le fameux Syrp Genie II ont pris du retard. Prévu pour Juin, les personnes qui ont pré-commandé devront maintenant attendre courant ou fin Juillet avant de le recevoir.

En cause, une pièce du Pan et Tilt, le mode qui permet de faire des mouvements gauche-droite et haut-bas, qui aurait été mal confectionnée. D’après Syrp, plus de 75% des pièces seraient défectueuses et « légèrement » mal fabriquées, en tout cas assez pour repartir sous les machines.

La compagnie estime avoir les nouvelles pièces d’ici le 25 Juin 2018 et débuter l’assemblage le 30 Juin, prêt pour les livraisons fin Juillet.

Le mode Pan et Tilt du Genie II permet de réaliser des timelapses sur 2 axes de mouvement, quelque chose qui nous rappelle la Capsule360 de MIOPS.

Syrp est bien conscient que les personnes qui ont pré-commandé l’objet ont sûrement des projets de prévu. La compagnie s’excuse en expliquant que le contrôle qualité est très important et qu’ils travaillent dur pour débuter les livraisons le plus tôt possible.

Voici l’email envoyé par Syrp expliquant le problème (en anglais).

Un article proposé par Bernard Déry. Proposer un article…

MIOPS Capsule360: « Une Motion Box » Compacte et Polyvalente

Un mode timelapse avancé

La compagnie de télécommandes et accessoires photographiques MIOPS vient de dévoiler un nouveau produit : la Capsule360. Et oui, il y a une fonction pour timelapse !

Très proche du fameux Syrp Genie Mini pour certaines fonctionnalités et pour sa taille, la Capsule360 contient plus d’un tour dans son sac.

Elle est capable de créer des mouvements avec un slider, de gauche à droite et de bas en haut en cumulant plusieurs unités. Elle permet aussi de faire des suivis intelligents et contient un mode timelapse avancé, un mode 360°, un mode panorama et même un tracking pour les étoiles pour de l’astro-photographie.

miops

Elle est compatible avec n’importe quel type de DSLR, mirrorless ou smartphone.

D’après leur page Kickstarter, la Capsule360 permet de réaliser des timelapses avec un mode avancé qui contient un Bulb Ramping (changement de la vitesse pendant la prise de vue), un Interval Ramping (changement d’intervalle) mais aussi des longues expositions et même un mode HDR (High Dynamic Range). Tout ça en timelapse !

Je suis bien curieux de voir à quel point ces modes sont efficaces. Difficile à croire qu’un objet aussi petit ait autant de potentiel et fonctionnalités.

La compagnie explique que l’utilisation d’un smartphone est nécessaire pour paramétrer la Capsule360 mais pas utile pendant le tournage, ce qui fait que vous pouvez utiliser votre smartphone pendant la prise de vue.

 

Une autre fonction que je trouve très intéressante pour un objet aussi petit est la fonction « Star Tracker » qui permet de faire de longue exposition en suivant le mouvement des étoiles dans le ciel. La Capsule360 permet donc de suivre les étoiles en utilisant l’application qui va avec. Impressionnant !

Slider Motorisé

La Capsule360 peut aussi être utilisée comme slider motorisé avec le Capsule Slider qui originalement est un slider manuel. Tout se contrôle avec votre smartphone.

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Ajoutez une Capsule360 en plus sur le slider pour créer un mouvement gauche-droite en plus du slider, et ajoutez une troisième pour rajouter un mouvement 3 axes.

En espérant qu’ils fassent un slider un peu plus grand que celui visible sur les photos, car avec 30 cm, il faut vraiment être très prêt d’un objet pour voir le mouvement. Un bon slider d’environ 1m ou plus serait parfait pour les timelapses.

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Dolly Motorisé 

Capsule Dolly est un dolly qui permet de créer des mouvements sur une surface plate. Ajoutez-y une Capsule360 et le tout devient motorisé.

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Et enfin il est possible de créer des mouvements automatiques à partir de mouvements manuels. Faites le mouvement manuellement avec votre iPhone ou Android et la Capsule360 peut le répéter à l’infini avec les paramètres choisis. Parfait pour faire des timelapses de gauche à droite ou de haut en bas, ou les 2 en même temps.

Je n’ai pas trouvé de détail sur une option que je trouve importante, la programmation d’images clés A et B qui permet de choisir une durée pour le tournage d’un timelapse. Pas d’information également sur l’option Move-Shoot-Move qui arrête le système pour photographier en longue exposition. La seule chose que je connaisse est la possibilité de faire des timelapses avec longues expositions, sûrement donc un MSM.

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C’est un outil qui m’a l’air sympa et qui n’est certes pas nouveau, mais le design, l’utilisation et la taille font de la Capsule360 une « Motion Box » très intéressante pour les gens passionnés de timelapse et de vidéo.

Malgré le fait qu’il soit encore sur Kickstarter, le produit est prometteur et la compagnie est déjà bien installée dans le milieu. On espère que le produit verra le jour. En attendant, les livraisons sont prévues pour Décembre 2018. Comptez environ $179 pour une unité et jusqu’à $979 pour le kit complet. Des prix qui restent abordables.

Visitez leur site pour plus d’informations sur la Capsule360.

Affaire à suivre …

Un timelapse… électrique !

Le nuage est un élément quasi essentiel du timelapse. Ça, Mike Olbinksi l’a bien compris.

Un travail titanesque.

Pendant un mois entier, de mars à avril 2017, Mike s’est lancé à la course aux orages. Il a traversé plus de 10 états, parcouru 45 000 km et pris près de 90 000 photos pour réaliser cette vidéo. Autant vous dire que le résultat est… hypnotique.

Son équipement :

  • Canon 5DSR (x2)
  • Canon 11-24mm, 35mm, 50mm and 135mm
  • Sigma Art 50mm
  • Trépied Manfrotto
  • Édité sur Lightroom, LRTimelapse, After Effects et Premiere Pro

L’occultation de Saturne par la Lune

Voici une vielle vidéo que je viens de trouver sur Youtube. Elle date de 2007 (mise sur Youtube en 2009), mais je la trouvais tellement impressionnante que je me devais de la partager.

Voici un timelapse tourné par Jan Koet, qui montre l’occultation de Saturne par la Lune.

Jan explique avoir tourné la vidéo avec un 18cm Astro Physics 180EDT, un Meade 5000 3x Barlow et un ToUcam II. Quelques retouches ont été apporté par la suite pour accentuer la luminosité de Saturne. La vidéo est deux fois plus rapide que la réalité explique-t-il.

 

Vivre des timelapses à plein temps, faire de sa passion un travail

S’il y a une question qui revient très souvent c’est « Comment arrives-tu à vivre des timelapses ? »

Dans cet article, je vais essayer de vous donner quelques conseils et des retours d’expérience pour pouvoir vivre de sa passion, dans ce cas là, la photographie timelapse.

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Tournage d’un timelapse jour/nuit de la skyline de Downtown Los Angeles.

          1 – Détermination

Cela fait maintenant 7 ans que j’ai commencé la photographie timelapse. En 2011 et 2012, quand j’étais encore sur Angers, je réalisais des timelapses pour m’amuser et partager ma belle ville avec le reste d’Internet.

Mais quand je suis arrivé sur Los Angeles, je me suis consacré à mon stage en tant que monteur vidéo pendant quelques mois et ai complètement arrêté les timelapses. Un jour, la compagnie dans laquelle je travaillais, avait besoin de stock footage, des clips vidéos pour illustrer un projet. En faisant quelques recherches sur Internet, je suis tombé sur Videohive. Ce site vend des stock vidéos créés par des artistes du monde entier comme vous et moi.

Un beau jour d’Août 2013, je décide d’aller faire mon premier timelapse de Downtown Los Angeles. Pendant le tournage qui prenait environ 20 min (4 secondes de vitesse et 7 secondes d’intervalle –  et oui je me rappelle), il m’est venu une idée ! Et pourquoi je ne vendrais pas mes timelapses sur Videohive ?

J’ai donc commencé par mettre en ligne mes premiers timelapses et rapidement ont suivi les premières ventes. De voir que les gens achetaient mon travail m’a donné beaucoup de détermination pour continuer à tourner et mettre en ligne les clips que je créais. Tout s’est accéléré très vite, car j’ai ensuite découvert des sites similaires, appelés marketplaces, à Videohive comme Pond5, Shutterstock ou Videoblocks (aujourd’hui Storyblocks) qui offrent la même chose et permettent aux artistes de vivre de leur passion.

En 2015, j’ai décidé de quitter mon travail de monteur vidéo en freelance, et de me consacrer aux timelapses à plein temps. J’ai donc commencé à en tourner plus, à developper ma chaine Youtube qui m’a permis de me faire connaitre et par la suite de créer des cours en ligne pour apprendre la technique.

7 ans après avoir commencé dans le milieu, j’ai créé plus de 700 clips à travers tous les États-Unis et la France que je vends sur ces sites là et qui me font vivre chaque mois. Mais avoir 700 clips en ligne sur 6 sites différents ne suffit pas du tout pour vivre des timelapses à plein temps.

Paris vue depuis la Tour Montparnasse.

          2 – Sujet

Une des choses les plus importantes quand vous faites un timelapse ou un hyperlapse est bien évidemment votre sujet. Et bien pour pouvoir vivre à plein temps des timelapses, il faut un sujet précis qui atteint un grand public. Désolé de dire, mais un timelapse de nuages au fond de la campagne dans un pré ne va pas attirer beaucoup de clients sur ces marketplaces.

Les timelapses les plus populaires sur n’importe quel site sont toujours liés à un sujet urbain, généralement les grandes villes, car les clients vont acheter ces clips pour illustrer n’importe quel type d’événement dans la ville concernée. Mes clips les plus populaires viennent de New York et Los Angeles.

FRANCE vs USA : quelle différence ?

Je suis bien conscient que les États-Unis ont également un plus gros marché dans le monde de l’audiovisuel que la France. Le pays est aussi beaucoup plus grand et contient beaucoup plus de cityscapes qui seraient susceptibles de plaire à des clients. Mon portfolio contient les villes de Los Angeles, San Francisco, San Diego, Las Vegas, Miami, New York City et Paris. Ce sont de grandes villes où il se passe beaucoup de choses donc qui attirent forcément un plus grand public et plus de clients comme des filmmakers, créateurs, agents immobilier, boites de marketing ou autres qui auraient besoin d’un clip représentant une de ces villes.

En France, le marché est plus petit et la seule ville ayant beaucoup de potentiel est bien évidemment Paris, car elle a une réputation mondiale. Les autres grandes villes comme Marseille, Bordeaux, Lyon ou Toulouse par exemple n’ont pas énormément de potentiel à l’échelle internationale, ce qui limite le nombre de clients potentiels sur ce genre de plateformes. Mais je vais vous montrer dans la suite de l’article que ces marketplaces ne font pas tout et qu’il est possible de vendre son travail ailleurs.

Voyagez dans toute l’Europe et tourner des timelapses de villes comme Londres, Berlin, Bruxelle, Amsterdam ou encore Rome serait pour moi la meilleure façon d’élargir votre portfolio tout en tournant des timelapses qui intéressent un large public. Un bon moyen de mélanger qualité et quantité avec variété !

          3 – Qualité du contenu

La qualité de votre contenu dépassera toujours tout le reste, ou presque. La qualité de vos timelapses déterminera votre style et comment vous êtes vu dans le milieu. Aucun client ne veut d’un timelapse avec du flickering, des taches sur le capteur ou autres dans leur projet.

Prenez le temps de créer de la qualité et vous êtes déjà à 50% sur la route de vivre des timelapses à plein temps. Pour exemple, un de mes timelapses de New York City m’a pris plus de 3 jours pour faire les corrections de couleurs et toute la post-production. À chaque fois que je faisais des petites corrections, un flicker apparaissait dans les nuages. En faisant plusieurs corrections de couleurs différentes pour le ciel et la ville, puis en mélangeant tout ça, j’ai réussi à créer un clip parfait et très joli qui m’a rapporté plusieurs centaines de dollars en quelques semaines seulement après l’avoir mis en ligne.

Il m’était inconcevable de vendre un clip avec du flickering ou non fini !

Le Jour/Nuit de New York qui m’a pris 3 jours de post-production pour avoir une transition parfaite.

Dans tous les cas, favorisez la qualité à la quantité, mais mélangez les deux pour être plus visible sur les marketplaces, et tout le reste suivra tranquillement.

          4 – Ventes Privées

En plus des marketplaces, il y a ce que j’appelle des ventes privées, des ventes qui se font avec le client par email et Paypal. En général, ces ventes se font grâce à Youtube où le client a vu votre travail et souhaite donc l’utiliser pour un de ces projets.

Bizarrement, j’ai remarqué que la plupart des ventes privées que je fais sont liées à des grosses compagnies comme Google ou LG. Ces deux compagnies sont passées par Youtube et non par les marketplaces. Cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas présentes sur ces autres sites, mais peut-être qu’elles préfèrent passer directement par l’artiste et non par un site de vente.

Email ne veut pas dire vente.

Je reçois beaucoup d’emails de personnes intéressées par mon travail, mais beaucoup ne donnent jamais suite à mes réponses. Soit ils ne comprennent pas que je fasse payer et ne sont pas content que je ne leur donne pas les clips gratuitement, soit ils n’aiment pas les prix que je leur donne. Cela veut-il dire que mes prix sont trop élevés ?

Non.

Mes prix sont en général basés sur ceux du marché. La plupart de mes clips sont généralement plus bas que ceux des marketplaces car je touche 100% (mais paye des impôts dessus), donc je peux me permettre de baisser les prix. Au final je touche plus que les ventes marketplaces. Mais je choisis parfois des prix différents suivant le temps de travail ou la rareté d’un clip par exemple. Dans ce cas là, je fixe les prix moi même suivant ce que je semble être honnête.

De plus, il faut être fier de son travail ! Je pense créé du contenu de qualité et qui n’est pas commun, j’ai une liste de clients assez importante comme Netflix, Google, LG, ou encore Red Bull. Si un client souhaite mon travail, il devra donc payer le prix que je demande, et souvent beaucoup de gens ne comprennent pas cela. Ils ont une mentalité « c’est sur Youtube, ça devrait être gratuit » ou « c’est des vidéos, je ne vais pas payer pour ça ! » Malheureusement cela arrive trop souvent, et le seul moyen de le faire comprendre est d’expliquer calmement :

– « Je travaille à plein temps dans la photographie timelapse et ne peux me permettre de les donner, voici mes prix, si vous avez des questions n’hésitez pas. »

La plupart du temps je n’ai pas de réponse, mais cela arrive que des clients soient complètement d’accord avec ça et la vente se fait.

Parfois, j’aime bien demander le budget si jamais c’est un particulier, un étudiant, ou une petite entreprise. Si la personne en face est agréable et sympa, je suis prêt à faire un effort pour les aider dans leur projet. En échange d’un prix sympatique, je demande souvent de faire apparaitre mon nom sur leur site ou dans les crédits, ce qu’ils ne sont pas obligé de faire autrement.

Depuis début 2017, je vends également tout mon travail sur mon propre site www.emerictimelapse.com. Cela facilite beaucoup les choses, car j’envoie juste le lien de la ville concernée aux clients et ils peuvent télécharger les clips tout seul et payer en ligne via Paypal ou carte bancaire. Tout est sécurisé !

          5 – Réseaux Sociaux

Les réseaux sociaux jouent un rôle très important, c’est le moyen le plus utile pour vous faire connaitre. Pour moi, les deux plus importants sont Youtube et Instagram, suivi de Facebook et enfin Twitter.

Ils permettent de montrer son travail en détail, mais chacun d’une manière différente.

Youtube me permet de poster des tutoriels et mon travail sous la forme de vidéo bien montées.

Instagram me permet de poster mon travail en vidéo ou photo mais seulement par petit bout de quelques secondes, et de filmer des behind-the-scenes grâce aux Stories.

Facebook me permet de poster tout ce que je poste sur Youtube et Instagram, tout en échangeant plus simplement avec les gens.

Twitter me permet de poster mon travail également. Je suis moins fan de ce réseau, mais j’y vois quand même du potentiel donc je n’abandonne pas.

Un de mes derniers tutoriels posté sur Youtube :

          6- Les dérivés

Les clips vidéos timelapse sont une chose, mais il faut parfois penser « outside the box« . Pour réussir à vivre des timelapses à plein temps, ce qui est assez difficile avec juste les clips à la vente, il faut créer un univers autour de cela.

Début 2017, j’ai donc créé mes premiers cours complets que je vends sur mon site www.emerictimelapse.com. Ces cours complets sont en général construits sous une forme bien spécifique et qui couvrent un sujet bien précis divisés en plusieurs vidéos, chacune traitant d’un sujet. Il y a des heures de travail derrière chacun pour couvrir chaque point de la leçon.

Il y a aussi des séquences photos données avec le cours ainsi qu’un support complet. Tout cela explique pourquoi ces cours sont payants et non gratuits sur Youtube. Je fais de temps en temps des tutoriels gratuits pour ma chaine, car je pense que c’est important de garder des connaissances gratuites et accessibles à tous. De plus, Youtube me permet de créer un personnage autour des timelapses, ce que les gens aiment bien et donc sont plus susceptible d’acheter un cours complet par la suite.

« Bouger le trépied entre chaque photo »

La photographie timelapse est une technique bien spécifique, c’est pour cela que j’ai aussi pris le temps d’en apprendre une autre assez similaire, les hyperlapses. La différence entre un timelapse et un hyperlapse est la façon dont ce deuxième est tourné. Un hyperlapse, le trépied est déplacé un petit peu entre chaque photo, alors qu’un timelapse, le trépied reste fixe tout le temps. Cela permet de créer un mouvement sur 50, 100 ou 200 m, voire plus. Cette technique ouvre de nouvelles possibilités et permet d’atteindre de nouveaux clients qui souhaitent des clips du genre.

Pour rester dans le monde des « stock footages »,  je fais également des plans aériens de villes. À deux reprises, faute d’avoir un drone, j’ai loué un hélicoptère, une bonne caméra vidéo et un stabilisateur pour tourner des clips de Los Angeles depuis les airs, que je vends par la suite sur les marketplaces. Les plans aériens étant plus durs à réaliser, sont souvent très populaires, il n’est donc pas difficile de rentrer dans ses frais.

Behind-The-Scenes de mon dernier tour en hélicoptère en Novembre 2017.

Les workshops et rencontres sont également une bonne idée pour rester actif avec les gens qui me suivent. Ils me permettent de les rencontrer et discuter des différentes techniques.

De plus, j’ai décidé d’ouvrir un groupe Facebook et un site (celui-là) consacré au monde du timelapse, pour rendre les gens encore plus curieux et réunir une communauté qui grandit dans le milieu.

         Pour résumer …

Pour résumer, vivre des timelapses à plein temps est possible mais nécessite beaucoup de travail, de voyages et de patience. Après 7 ans dans le milieu et plus de 5 à les vendre, je vois enfin ce qui marche et ce qui ne marche pas.

Mélangez la quantité à la qualité et à la variété pour pouvoir être repéré sur les marketplaces. Voyagez et créez vous un large portfolio.

Choisissez un sujet qui va plaire à un large public, comme des cityscapes ou des lieux connus.

Contactez des gens qui pourraient être intéressés par votre travail et toujours mettre un logo sur vos vidéos Youtube pour protéger votre création.

Développez vos réseaux sociaux comme Youtube et Instagram qui permettent de partager votre travail chaque jour. N’oubliez pas Facebook et Twitter pour réunir du monde autour de votre nom.

Soyez patient et ayez de la détermination. Travailler en freelance n’est pas facile, vous êtes votre propre boss, vous faites vos propres heures. Vous dépensez de l’argent sans même être sûr d’en gagner derrière, mais avec du travail de qualité, un large portofolio et une communauté qui vous suit, cela ne devrait pas trop être un problème.

Travailler à plein temps dans le monde du timelapse peut prendre des années, mais à la fin, si vous avez la passion qui va avec, tout cela vaut le coup et que des bonnes choses peuvent en sortir. Et le point positif dans tout ça, c’est que chaque clip créé peut être vendu pendant des années et des années et des années …

 

Un timelapse de 13 milliards d’années

Qu’est-ce que cela donnerait si l’on retranscrivait 13,8 milliards d’années dans une vidéo de 10 minutes ?

Un timelapse d’un autre genre.

Du Big Bang jusqu’à l’apparition de l’Homme, cette vidéo de la chaîne melodysheep passe par toutes les étapes de la création de l’univers. La création des galaxies, des planètes, des étoiles, de la vie. À cette échelle, la présence humaine équivaut à un clignement d’œil… De quoi nous remettre les pieds sur Terre.

Mettez votre casque et préparez-vous à vous lancer dans une aventure à travers le temps. Chaque seconde qui passe représente 22 millions d’années.

Tutoriel pour réaliser un Timelapse en infrarouge

Théorie et matériel

Dans ce tutoriel, je vais vous montrer ma manière de procéder pour réaliser un timelapse en infrarouge et surtout le matériel qu’il est nécessaire d’avoir. Je ne vais pas trop m’éterniser sur la théorie, mais je vais la survoler afin d’aborder quand même quelques bases.

© elementschimiques.fr

Nos yeux captent les ondes de 380 à 780nm environ, c’est ce qu’on appelle le spectre visible. Les capteurs de nos appareils photos par contre sont plus sensibles, mais ils ont un filtre devant qui bloque les proches infrarouge, on appelle ce filtre un IR cut ou hot mirror. En le remplaçant par un autre filtre on pourra capter des rayonnements jusque-là invisibles.

Il y a plusieurs possibilités lors d’un défiltrage, on peut remplacer le hot mirror par un filtre transparent ce qui nous fera un appareil « Full Spectrum » ou bien on peut mettre un filtre qui a une certaine longueur d’onde, par exemple 590, 720 ou encore 850nm. La première option est probablement la meilleure car elle vous permet d’avoir un appareil polyvalent. Il vous suffira d’ajouter vos filtres infrarouges ensuite sur vos objectifs, en fonction du rendu que vous souhaitez et vous pourrez toujours l’utiliser en visible, avec un filtre hot mirror externe, ainsi qu’en astrophotographie pour capter plus de couleurs dans le ciel profond.

Cela reste une opération relativement risquée si on souhaite la réaliser soi-même, mais le site Life Pixel propose des tutos bien pratique pour de nombreux boitiers.

Sinon, il y a des professionnels qui vous proposent de le faire, par exemple :

Maintenant parlons des objectifs car ceux-ci ne sont pas tous compatibles à l’infrarouge. Certains génèrent un hotspot au milieu de l’image ce qui les rend inutilisables. Il y a une liste détaillée sur le site Kolari Vision.

Finalement les filtres. C’est comme pour les filtres ND, il vaut mieux acheter de la qualité afin d’éviter les mauvaises surprises. Les sites cités au-dessus proposent de l’excellente qualité. Ce qui importe donc c’est la longueur d’onde pour le rendu que l’on souhaite :

A 590nm la végétation est particulièrement colorée et le ciel un peu plus contrasté.

A 720nm la végétation devient blanche et le ciel fortement contrasté et légèrement coloré.

Puis au-delà, ici 950nm, l’image devient monochrome avec une végétation très blanche et un ciel noir profond.

Tous ces exemples sont des images développées et traitées.

La prise de vue

A présent que nous avons tout le matériel nécessaire, nous allons voir la prise de vue. On s’installe sur trépied, intervallomètre connecté, on visse notre filtre IR + ND au besoin et on commence à composer. Il est fortement conseillé de travailler en liveview, car on peut déjà avoir une idée du rendu et la mise au point se fait ainsi plus précisément. En effet, nos appareils et les autofocus sont calibrés à environ 500nm, donc il y a un décalage si on fait une mise au point via le viseur optique.

Pour commencer, on doit réaliser une balance des blancs personnalisée pour être au plus proche du résultat souhaité, afin de correctement exposer nos images. Pour ce faire, on réalise une première image sur du feuillage par exemple, puis on va dans le menu de la balance des blancs, on sélectionne « personnalisé », puis l’image que l’on vient de faire. Le boitier génère automatiquement une balance adaptée et ensuite il ne faut pas oublier de la sélectionner. Cette opération est à refaire si l’on change de filtre.

                  

L’exposition est très importante en IR, il ne faut pas exposer à droite comme on le préconise pour le spectre visible, mais au ¾ de l’histogramme environ. Donc n’hésitez pas à vérifier une fois la photo faite, sur l’histogramme RGB pour voir où se situent vos canaux, principalement le rouge.

Voilà nous sommes prêts pour lancer la première séquence.

Le post traitement

Après avoir importé notre séquence dans Lightroom, nos images redeviennent plus rouges que l’on pouvait voir sur l’écran de notre appareil, ne vous inquiètez pas c’est normal. Lightroom est bloqué à 2000K, alors que notre BDB personnalisée descendait plus bas.

Pour y remédier on peut soit exporter une première fois notre séquence en .tiff 16 bits après un passage dans LRTimelapse et réajuster la BDB de nouveau, soit créer un nouveau profil de notre appareil et c’est ce qu’on va voir ici.

Il vous faut d’abord le logiciel DNG Profile Editor, pour Windows ou pour Mac.

Ensuite il faut exporter une image de votre séquence en DNG.

On l’ouvre dans DNG Profile Editor « File => Open DNG Image (Ctrl + O)», on sélectionne l’onglet « Color Matrices » en haut à droite et on descend la température à -100.

C’est tout, maintenant on exporte le nouveau profil «File => Export Canon/Nikon/… profile… (Ctrl + E)» de notre appareil, dans le dossier normalement proposé par défaut. Si ce n’est pas le cas, il vous faut le retrouver en regardant l’arborescence ci-dessous et faîtes apparaître les dossiers cachés au besoin.

Redémarrez Lightroom pour qu’il prenne en compte ce nouveau profil, attention il n’est disponible seulement pour l’appareil avec lequel vous l’avez créé, donc vous devez créer autant de profil que vous avez d’appareil modifié.

A partir de maintenant on peut traiter notre séquence via LRTimelapse, comme vous en avez l’habitude en n’oubliant pas, bien évidemment, de sélectionner ce nouveau profil.

Puis faites la BDB avec la pipette sur des végétaux et quelques retouches selon votre goût, mais ne poussez pas trop les curseurs.

Donc une fois votre développement effectué, vous pouvez exporter vos images en jpeg ou en tiff dans un nouveau dossier.

Nous importons maintenant notre séquence dans After Effects pour réaliser les dernières modifications. Faites comme vous avez l’habitude, stabilisez, enlevez les dernières poussières, puis on va appliquer l’effet « Mélangeur de couches » dans « Effet => Correction colorimétrique => Mélangeur de couches ».

Voici, à gauche, les réglages par défaut et, à droite, les réglages que vous devez modifier. Faites bien attention à recopier correctement les bonnes lignes.

          

C’est une inversion des canaux bleu et rouge pour récupérer un ciel bleuté. Voilà une fois à ce stade votre clip infrarouge est terminé, vous pouvez encore peaufiner votre traitement ici sur AE ou garder un clip relativement flat et vous occupez de la colorimétrie finale sur votre logiciel de montage.

 

Voici le rendu final !

Un « Flow-Motion » en 4K d’un Safari

Le photographe timelapse Tyler Fairbank, connu pour sa vidéo Bonjour Paris vient de sortir une magnifique vidéo intitulée Safari Botswana. C’est un timelapse de type « flow-motion » qui capture des images et des sons de la savane africaine.

Il aura fallu 8 jours de tournage et plus de 38 000 photos et 300 clips en timelapse pour réaliser cette vidéo. Il a ensuite travaillé avec LightroomTL, Lightroom, After Effects, Premiere Pro et DaVinci Resolve pour la post-production.

La Recette D’un Timelapse Parfait

Depuis quelques années maintenant, je fais des tutoriels gratuits sur Youtube pour apprendre le timelapse. J’essaye au mieux de transmettre les connaissances que j’ai dans ce domaine, que ce soit pour de simples timelapses de jour ou des plus difficiles du jour à la nuit (Holy Grail), pour que les spectateurs puissent aussi reproduire ce genre de contenu.

Faire un timelapse parfait n’est pas facile du tout. Il ne s’agit pas que de poser la caméra et de tourner. Il y a beaucoup d’autres conditions et techniques à connaitre pour faire un timelapse parfait.

Pour moi le timelapse parfait consiste à suivre une recette spécifique qui réunit plusieurs ingrédients, certains que l’on peut contrôler, et d’autres non.

1. Le temps

Quand je parle du temps, je parle bien sûr de la météo. La météo joue un rôle primordial dans un bon timelapse. Trop de nuages, et ce n’est pas beau, pas assez et le rendu ne sera pas super non plus. Les nuages sont sûrement le sujet parfait pour des timelapses. Ils rendent n’importent quelle scène épique et beaucoup plus jolie. Mélangez ça avec une belle lumière et vous avez un timelapse parfait !

Voici un exemple de timelapses tournés pendant des jour nuageux sur Los Angeles, avec une superbe lumière.

      2. L’intervalle

Deuxième ingrédient de notre recette, l’intervalle est plus qu’important dans la réalisation du timelapse parfait. Si vous avez un mauvais intervalle, votre timelapse sera saccadé et pas très esthétique. Il n’y a rien de pire que de voir un véhicule passer une seule fois dans l’image à cause d’un intervalle trop long. Au contraire, avec un intervalle plus court, le véhicule sera visible plusieurs fois sur le timelapse, ce qui donne un rendu beaucoup plus naturel.

Bien évidemment, vous choisissez l’intervalle suivant vos préférences, mais n’oubliez pas qu’il faut qu’il soit adapté au sujet traité.

Voici quelques exemples d’intervalles que j’utilise lors de mes timelapses.

1. Voitures/Ville : 1 seconde

2. Nuages : 2 ou 3 secondes suivant la rapidité (parfois même 1 seconde)

3. Jour-nuit Holy Grail : 3 secondes

4. Astro-Timelapse: 27-32 secondes

Si vous prenez en compte la vitesse d’obturation, ces intervalles sont bien évidemment plus courts. En fin de jour-nuit, l’intervalle devient 1 voire 0,5 seconde comme je monte à une vitesse de 2 ou 2,5 secondes. En astrophotographie, l’intervalle est de 2 ou 3 secondes comme j’utilise une vitesse de 25 ou 30 secondes. Dans tous les cas, j’utilise l’intervalle le plus rapide possible tout en donnant un peu de temps à mon appareil de traiter et enregistrer l’image, c’est pour ça qu’une carte rapide (comme 95mb/s class 10) est recommandée.

Sur la gauche, un exemple d’un timelapse du jour avec un intervalle d’1 seconde. Sur la droite, un exemple d’un jour-nuit Holy Grail avec le plus court intervalle possible avec mon appareil, 3 secondes.

Pendant les timelapses Holy Grail un intervalle plus court est recommandé car cela signifie plus de photos entre chaque changement. Plus de photos veut dire moins de flickering car LRTimelapse aura plus de photos pour faire les transitions de chaque paramètres changés.

      3. Le cadrage

Cela peut paraitre ridicule, mais le cadrage reste très important dans la réalisation d’un bon timelapse. Et après avoir vu beaucoup de timelapses en ligne, je peux dire qu’un grand nombre de personnes ne comprennent pas très bien cela.

Une belle photo ne veut pas dire un beau timelapse, et un beau timelapse ne fera pas forcément un beau cliché.

Dans un timelapse, on cherche à montrer le temps qui passe. Il faut donc un sujet qui soit en mouvement du début jusqu’à la fin. Une photo au contraire a pour but de capturer un instant donné dans le temps.

Votre cadrage est important pour que votre timelapse soit agréable à regarder. Pensez que des plantes ou de la végétation au premier plan n’est jamais très esthétique.

Vous pouvez utiliser la règle des tiers qui consiste à découper votre image avec 4 lignes, deux horizontales et deux verticales (situées aux tiers de votre image) et de mettre un sujet intéressant là où les lignes se croisent (sur les points de force).

Voici un exemple de la règle des tiers que j’ai appliquée sur mon Los Angeles Sunrise Timelapse

Bien évidemment la règle des tiers est loin d’être la solution miracle pour chaque timelapse. Pensez qu’il n’y a pas de règle absolue pour un bon cadrage, soyez artistique, c’est tout ce qui compte.

      4. Les paramètres

ISO, Vitesse et Diaphragme sont importants dans la réalisation du timelapse parfait. Trop d’ISO et vous aurez trop de grain sur votre image, une vitesse trop lente et vous aurez des trainées de lumières (sauf si c’est un choix) et enfin un f/stop trop bas et votre profondeur de champs sera réduite.

Pour les ISO, cela varie d’une caméra à l’autre. Je sais qu’avec mon Canon 6D je n’irai jamais au-dessus de 500, sauf si nécessaire. Il m’est arrivé à New York de devoir monter jusqu’à ISO 1000 pour avoir une vitesse de 0,5 seconde en pleine nuit. Je devais avoir une vitesse la plus rapide possible car je me trouvais sur le Manhattan Bridge et chaque fois qu’un métro passait, il faisait tout vibrer, ce qui floutait mes photos.

Mais ce genre de cas reste assez rare. Le plus souvent, je monte à 1.5 seconde et intervalle de 2 secondes en pleine nuit.

Je vous conseille de descendre le plus bas possible dans les ISO pour avoir une image plus nette. Utilisez toujours une ouverture comprises entre f7.1 et f13, pas plus, pas moins. Avec cette échelle, toute votre image sera bien nette et laissera entrer assez de luminosité !

Quant à la vitesse, c’est en fonction de vos préférences.

Pour avoir un timelapse parfait, retenez qu’il faut toujours utiliser les ISO le plus bas possible, une ouverture moyenne pour ne pas avoir une profondeur de champs trop petite et enfin la vitesse d’obturation suivant vos goûts et préférences.

      5. La retouche

Haa la retouche, mon étape préférée des timelapses. C’est là qu’on se rend compte à quel point faire des photos en timelapse est juste 10 000 fois mieux que des vidéos.

La retouche est d’après moi l’étape la plus importante (et la plus cool). C’est là que vous donnez vie à votre timelapse.

Vous avez fini votre tournage, il n’y a plus rien que vous puissiez faire à part le rendre plus beau. Vous allez donc jouer avec les couleurs, les contrastes, les effets et la balance des blancs pour la rendre toute jolie-jolie.

C’est bien tout ça, mais attention !

Trop de corrections de couleurs et votre timelapse aura juste l’air faux. J’ai vu beaucoup de timelapse vidéo où les corrections de couleurs étaient justes beaucoup trop forte. Il y avait trop de contraste, trop de vibrance ou de saturation et ça me donnait juste envie de partir en courant.

Il faut savoir bien évidemment embellir votre timelapse sans en faire too much !

      6. Le flickering

Rien de pire que d’avoir un superbe timelapse, un bon cadrage, une belle météo, un intervalle parfait et de belles couleurs puis … du bon gros flickering. Du flickering c’est quoi ? Pour mieux comprendre le flickering, regardez cette vidéo que j’ai tournée il y a quelques mois qui explique ce que c’est :

Prenez le temps qu’il faut pour enlever le flickering, c’est vraiment vraiment vraiment vraiment vraiment très important. Le flickering d’après moi détruit les timelapse, c’est pour ça que je peux passer des heures pour le supprimer d’une manière ou d’une autre.

J’utilise deux outils pour ça :

– Le Deflicker de LRTimelapse marche 99% du temps. J’explique dans le Timelapse Master Class (bientôt disponible en français) comment utiliser la fonction deflicker de LRTimelapse à 100% afin de supprimer le flickering suivant les différentes conditions.

– GBDeflicker sur After Effects marche aussi très bien et fonctionne sur le même principe que celui de LRTimelapse. Il coûte néanmoins dans les $250 si je ne me trompe pas, ce qui fait qu’au final celui de LRTimelapse est moins cher car compris dans le logiciel.

Si vous avez trop de flickering pendant votre timelapse, essayez de réduire certaines retouches comme la clarté ou les contrastes. Parfois ces paramètres peuvent créer du flickering si vous en mettez trop !

      7. Les détails

Last but not least, les détails. Qu’est-ce que j’entends par là ?

Tout.

Chaque détail sur votre timelapse est très important à la réalisation du timelapse parfait. Les plus gros sont la stabilisation et la suppression « d’objets » indésirables.

Il y a plusieurs façons de stabiliser un timelapse. Vous pouvez par exemple utiliser After Effects ou Premiere Pro avec le Warp Stabilizer ou l’outil Tracking. Voici un petit tutoriel de comment l’utiliser.

Parfois, vous pouvez vous retrouver avec des taches sur votre capteur. Voici comment les supprimer si jamais elles sont difficiles à enlever.

Et enfin, supprimez des objets qui passent devant votre timelapse et qui ne sont pas très propres. Parfois, c’est le cas de touristes, d’hélicoptères ou d’oiseaux qui passent très rapidement et donc sont visibles que sur une seule image, ce qui n’est pas très esthétique. Voici comment supprimer un de ces « objets » pour rendre votre timelapse plus juste et plus attractif visuellement parlant !

      Conclusion

Si vous réunissez tous ces ingrédients, il n’y a aucune raison que votre timelapse soit un échec. Il sera agréable à regarder, original et bien travaillé et c’est comme cela que vous allez vous faire remarquer (et vendre plus si vous souhaitez vous faire un peu d’argent avec).

Il n’y a néanmoins aucune règle officielle et le seul gros conseil que je peux vous donner est vraiment de vous concentrer sur les détails et de faire ce qui vous plait ! Il n’y a aucune limite à être créatif !

Auteur : Emeric

Dans les coulisses de « Las Vegas Vibes »

Ce timelapse de Las Vegas m’a pris environ 1 semaine à tourner dans la ville, 3 jours en Juin et 4 en Novembre 2017.

Le premier voyage, je l’ai passé dans 2 chambres d’hôtels avec une vue à couper le souffle sur la ville, la première nuit depuis le Bellagio, connu pour ses fontaines, et la deuxième depuis le 62e étage du Cosmopolitan.

Dans le vlog ci-dessous, je parle de mes 2 jours dans la ville en Juin pour créer les timelapses depuis les chambres.

Après plusieurs jour de post-production à Los Angeles, j’ai décidé que je n’avais pas assez de séquences de la ville pour mon projet, et que ces séquences étaient pratiquement toujours au même endroits. J’ai donc décidé de retourner dans la ville pour tourner des timelapses depuis le Strip. Dans les deux vlogs ci-dessous, je reviens sur les quelques jours dans la ville en compagnie de Bruno, un français de Montréal qui faisait le voyage avec moi.

Après des heures et des heures de tournage et de montage, j’ai sorti Las Vegas Vibes en 4K disponible sur ma chaine Youtube.

La Skyline de San Francisco en 4K

Parfois, je décide de partir quelque part sur un coup de tête, ou alors pour aller rejoindre quelqu’un dans une ville proche. Habitant sur Los Angeles, j’ai décidé de partir à la rencontre de @TimelapseJunkie qui était à San Francisco pour quelques jours.

En quelques heures, j’avais mon hôtel de réservé. Le lendemain, je sautais dans ma voiture direction San Francisco.

Ce séjour de 3 jours m’a permis de tourner probablement les plus beaux timelapses et hyperlapses de la ville. Parfois, les voyages les moins préparés finissent par être les meilleurs. Dans le vlog ci-dessous, je reviens sur les 3 jours de tournage et le matériel utilisé.

Quelques mois après, j’ai pu sortir la vidéo San Francisco Skyline en 4K, un mélange de timelapses et hyperlapses de la skyline de la ville.

Voici le materiel utilisé pour créé les différentes séquences :

– Canon 5D Mark III

– Canon 6D

– Canon EF 24-105mm f4L IS USM

– Canon EF 17-40mm f4 L USM

– Canon EF 70-200mm f4L USM

– Kessler Crane Second Shooter Plus

– Patience and Love

Qu’est ce que le Flickering ? (Et comment le supprimer)

Si vous tournez des timelapses régulièrement, vous êtes certainement tombé sur ce qu’on appelle du « Flickering ».

Ce mot anglais signifie un « scintillement de lumière » sur votre timelapse, qui n’est souvent pas très agréable à regarder. Voici les sources et les différentes manières de le réduire ou  de le supprimer.

1 – Tournage en mode auto. Si vous tournez en mode Auto ou AV, il y a de grandes chances que votre timelapse se termine avec du flickering. Tournez en mode Manuel pour le réduire ou le supprimer.

2 – Une vitesse d’obturation trop rapide. Si vous avez une vitesse trop rapide, votre diaphragme peut parfois s’ouvrir un tout petit peu différemment d’une photo à l’autre (même sans changer la valeur), ce qui créé ce flickering. Réduisez vos ISO le plus possible ou utilisez un filtre ND pour ralentir votre vitesse. Vous pouvez également sélectionner votre f/stop et puis déconnecter votre objectif un tout petit peu pour garde la même valeur entre chaque photo.

3 – Tournage d’un jour/nuit. Si vous tournez un timelapse Holy Grail jour/nuit, grande chance que vous changez certains paramètres pour laisser rentrer plus de lumière. Dans ce cas là, vous avez un flickering volontaire au début qui peut être supprimé avec LRTimelapse.

Comme je le dis dans cette vidéo, si vous avez du flickering même après avoir appliqué tous ces conseils, utilisez le « Suppression de Scintillement de Luminosité » sur LRTimelapse qui devrait s’en occuper parfaitement.

Sélectionnez une première valeur entre 5 et 10 et un passage de 2 ou 3 sur LRTimelapse 5. Faites plusieurs passages avec LRTimelapse 4 si besoin est. Si le flickering est toujours visible à certains endroits du timelapse, sélectionnez seulement les photos nécessaires et augmentez la valeur choisie. Votre timelapse devrait maintenant être parfaitement lisse !

 

Le Finistère : Penn Ar Bed

Le premier timelapse que nous partageons avec vous nous provient du Finistère. Voici une superbe vidéo de Romain Garo qui a pris plus de 4 ans pour la réaliser.

Vous pouvez activer les sous-titres afin de voir les noms des lieux.

Vous pouvez notamment voir Plougastel, Brest, Baie de Morlaix, Ile Vierge, Plouguerneau, Saint-Pabu, Camaret, Pen Hir, Lostmarc’h, La Palue, Pointe de Dinan et bien d’autres !

Suivez-le sur Youtube.

Posté par Emeric, le 25 avril 2018